Grâce à un portefeuille diversifié de mobilité mondiale, les organisations peuvent maximiser leur retour sur investissement en s’assurant qu’elles choisissent l’affectation la plus appropriée et la plus rentable, qu’il s’agisse de la durée de l’affectation, du lieu ou de l’objectif stratégique global.
Examinons les différents types d’expatriation.
Missions internationales de courte ou de longue durée
Une mission est un type de déplacement au sein d’une entreprise internationale ou d’une coentreprise qui exige que l’employé déménage, plus précisément dans un autre pays, et y travaille pendant une période déterminée.
Nous considérons que les missions à court terme sont celles qui ont lieu dans un délai de moins d’un an, et que les missions à long terme sont celles dont la durée est supérieure à ce délai. Les missions à court terme sont généralement associées à des projets spécifiques à court terme, tandis que les missions à long terme sont plus largement stratégiques. Les missions de longue durée exigent beaucoup de travail de la part des entreprises et de leurs partenaires de relocalisation en raison de la rémunération et des taxes.
Affectation des navetteurs internationaux
Alternative à l’expatriation traditionnelle, l’expatriation pendulaire se produit lorsqu’un employé vit quelques jours par semaine dans le pays où il travaille et retourne fréquemment dans son pays d’origine.
Les navetteurs internationaux ne sont pas définis par un type ou une durée d’affectation spécifique. Certaines sont en fait des délocalisations classiques, l’employé retournant régulièrement chez lui, éventuellement les week-ends ou une semaine complète par mois. D’autres sont des missions moins organisées de type « frequent flier », dans lesquelles l’employé voyage entre les pays sans avoir d’horaire fixe (RH – important ! Vous devez toujours avoir un moyen de suivre le temps passé dans le pays de destination). Parfois, la réticence du candidat à quitter sa famille pour des missions de courte durée conduit l’entreprise à choisir une affectation pour les déplacements domicile-travail. Ce n’est pas toujours la meilleure solution pour le projet (faut-il envisager quelqu’un d’autre ?).
Voyages d’affaires prolongés
Les voyages d’affaires prolongés (EBT) sont un terme générique désignant les voyageurs d’affaires fréquents – qui se rendent régulièrement dans différents pays pour des raisons professionnelles – et les voyageurs d’affaires prolongés – qui se rendent dans un autre pays pour des raisons professionnelles pendant une période prolongée.
À l’heure où les entreprises tentent de réduire leur dépendance à l’égard des types d’affectation traditionnels, l’EBT est un moyen de répondre à la demande dans d’autres régions du monde, voire au sein d’un même pays. Cependant, il est important de prêter attention à la durée du séjour. Les voyages d’affaires prolongés ne sont pas sans inconvénients. Il peut être plus difficile de suivre le temps passé à destination, car les règles relatives aux voyages d’affaires prolongés sont plus souples. Il peut y avoir des problèmes de couverture des soins de santé. Et lorsque les voyages d’affaires prolongés dépassent 183 jours, l’accord peut entraîner des obligations fiscales dans les pays d’accueil. Mais d’autres règles du pays de destination peuvent entraîner l’application de la taxe sans que le seuil de 183 jours ne soit franchi. Enfin, les voyages d’affaires prolongés peuvent être épuisants pour l’employé et causer du stress à la maison.
Votre entreprise envisage-t-elle de transférer du personnel à l’étranger ? Les considérations stratégiques jouent un rôle dans la décision de créer une affectation à long ou à court terme, ainsi que dans le coût global et les ramifications fiscales. L’hésitation du salarié peut le conduire à préférer une affectation en navette à une affectation à court terme, mais l’affectation en navette peut entraîner de nombreux coûts cachés. Travaillez avec une société de gestion de la relocalisation pour déterminer quel type d’expatriation convient le mieux à votre situation particulière.
Un dernier mot sur les missions de courte durée et les voyages d’affaires prolongés : il est très important de mettre en place des systèmes de contrôle des déplacements des employés. L’entreprise et le salarié peuvent être redevables de retenues à la source ou de pénalités financières. L’un des problèmes des entreprises peu mobiles au niveau mondial est que les affectations de courte durée et les déplacements pendulaires sont souvent décidés à court terme au niveau des différents départements spécialisés, sans passer par les ressources humaines. Il s’agit d’un risque pour l’entreprise, y compris un risque de réputation auprès des autorités gouvernementales. Les RH doivent être au centre de la relocalisation, qu’il s’agisse d’une relocalisation à long terme, d’une relocalisation permanente ou d’une relocalisation à plus court terme.
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